L’ancien ministre de la communication et depuis peu, ministre des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie By Nze a au cours de l’interview accordée à RFI le jeudi 26 décembre courant, fustigé l’acharnement de l’opposition qui persiste à tort ou à raison à remettre en cause et à qualifier de monarchisation, la nomination du fils du Chef de l’Etat au poste de Coordonnateur général des affaires présidentielles.
C’est à l’issue du Conseil des ministres du 5 décembre présidé par Ali Bongo Ondimba, que Noureddin Bongo Valentin a été promu coordonnateur général des affaires présidentielles. Un poste à travers lequel certaines personnalités y voient une stratégie de propulser le jeune-homme devant la scène lors des prochaines présidentielles. Plus précisément, certains membres de l’opposition et de la société civile voient en cette nomination une sorte de monarchisation de la République gabonaise.
« Encore une fois, cette fonction a déjà existé au Gabon, elle a été occupée par Monsieur Jean-Pierre Lemboumba, par Monsieur Jean Rémy Pendy Bouyiki et l’on n’a pas parlé de monarchisation à l’époque. Vous savez, c’est un concept qui ici est utilisé par l’opposition pour faire oublier un peu qu’elle est devenue en réalité une fabrique à polémique plutôt qu’une fabrique à projet », a déclaré le ministre des Affaires étrangères à RFI.
Une réaction qui semble-t-il est légitime et qui avait pour objectif de clore une fois pour tout le débat sur la nomination de ce compatriote qui d’autant plus est attendu au pied du mur par tous et c’était engagé à mettre toute son énergie et ses compétences au service du pays et à faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider le chef de l’Etat à améliorer le quotidien des Gabonais.
Il nous souviendra en effet que le mardi 10 décembre courant, prenant la parole après une longue période de silence, le candidat malheureux de l’opposition radicale des élections présidentielles de 2016 dernière, avait dénoncé dans un communiqué, la nomination de Noureddin Bongo Valentin. « Nous ne sommes pas dupes de ce qui se trame derrière cette nomination anticonstitutionnelle (…). [Elle] Confirme une fois de plus, la monarchisation de la République », avait écrit le leader de la Coalition pour une nouvelle république.
Une énième sortie qui malheureusement n’a fait que conforter les propos du ministre des Affaires étrangères. Il se pourrait en effet que l’opposition gabonaise soit désormais plus prompte à critiquer, à s’insurger qu’à faire des propositions constructives pour le bien-être des populations et du développement de la nation gabonaise.
FGM
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