Présent au Gabon depuis plusieurs années déjà, le groupe Olam a su s’implanter et se distinguer des nombreuses autres entreprises dans le domaine agricole. En raison de la stabilité politique du pays, de son potentiel logistique, de son agro-climat favorable, de son économie florissante et de la synergie des objectifs, le groupe Olam a choisi le Gabon afin d’accompagner la vision politique du chef de l’État dans l’optique d’un développement durable.
Dans le but de promouvoir la consommation locale, Olam apparaît comme une valeur ajoutée dans la politique du chef de l État Ali Bongo Ondimba. Non seulement sur le plan de l’employabilité mais aussi pour le compte de l’autosuffisance alimentaire.
L’arrivée d’Olam au Gabon a permis de diversifier l’économie du pays, de générer des emplois, et de réduire ainsi le taux de chômage qui a longtemps pénalisé le secteur économique. Actuellement, le groupe Olam est devenu le plus grand employeur du secteur privé du pays. On parlerait de plus 9 000 employés gabonais selon une étude récente.
S’agissant des chiffres clefs, une étude récente divulguée sur le site internet de la société, a annoncé que 64000 hectares de palmiers à huile ont été plantés, 11000 hectares d’hévéas, 1126 hectares de multiproduits Nkok SEZ avec plus de 80 investisseurs de 18 nationalités différentes et 15 industries productrices .
Pour faire face à la crise due à la dépendance alimentaire étrangère, la société de transformation agricole et de développement rural (SOTRADER), fruit de la volonté du Gouvernement qui, il y a encore quelques années a initié le Projet GRAINE pour pallier aux fortes importations notamment en produit de consommation domestique tels que le manioc, la banane, les tomates et autres produits s’est fortement engagée dans la bataille pour l’autosuffisance alimentaire au Gabon.
Ainsi, la SOTRADER a récemment ouverts des points de vente pour le commerce des aliments. Ce sont des produits exclusivement « made in Gabon », issus des productions des coopératives de GRAINE (Gabonaise de réalisations agricoles, d’initiatives des nationaux engagés) à travers le pays qui y sont commercialisés. Ces marchés GRAINE, ont permis aux commerçantes, d’écouler les produits agricoles dans des espaces adéquats, au lieu d’occuper les trottoirs de façon anarchique.
De l’agro-industrie via la culture de palmier à huile, d’hévéa ou encore de culture vivrière dans le cadre du programme GRAINE, à l’import-export et la logistique via les ports, en passant par la ZES de NKOK et ses nombreuses industries. Olam a su diversifier son portefeuille d’activités en ciblant des secteurs phares susceptibles de booster l’économie locale en apportant des solutions efficaces aux besoins des populations.
Si l’État voulait diversifier ses ressources naturelles il est clair qu’Olam apparaît comme un partenaire fiable pour le développement durable du pays. Des perspectives sont en cours notamment pour réduire la cherté de la vie, avec la signature des nouveaux partenaires tels que la SOTRADER.
Nahbil (FGM)
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