Pour ceux qui se posent des questions sur le remède contre le covid-19 développé à Madagascar, le COPIL a donné une réponse claire et précise à ce sujet.
En effet, depuis l’annonce de l’existence du Covid-Organics malgache, présenté comme un remède adapté au coronavirus qui séduit de plus en plus de nombreux pays africains, certains activistes gabonais ont trouvé un sujet de polémique. Il se susurre que les dirigeants refusent de se ravitailler chez leurs homologues malgaches pour ne pas faire des infidélités à leur ancien colonisateur et ami de toujours, la France.
Lors d’une conférence de presse animée ce mardi 12 mai, sur l’état des lieux de la riposte sanitaire Covid-19 au Gabon, le comité scientifique a relevé le fait que l’usage du Covid-organics malgache doit faire l’objet d’études préalables qui doivent certifier qu’il est parfaitement adapté aux malades atteints du covid-19 avant d’envisager d’intégrer ce remède dans le protocole thérapeutique gabonais. « Les pharmatologues vous diront que pour valider un produit, il faudrait effectivement vous assurer de son innocuité. Si l’innocuité de cette formule qui heureusement d’après ce qu’on entend, est prouvée, pourquoi pas pour la guérison », a annoncé le Pr. Marielle Bouyou.
Récemment, les syndicats du secteur santé ont exigé l’adoption du remède Covid-organics ou Fagaricine pour traiter les malades du Covid-191. Notons que la Fagaricine est un médicament gabonais concocté à base de plusieurs plantes médicinales dont la preuve scientifique est établie, qui a déjà, précise-t-on, guéri 17 personnes atteintes du Coronavirus (Covid-19) en France où il a été testé.
Pour rappel, après la présentation, le 7 mai, par les chercheurs et tradipraticiens du Gabon, de la Fagaricine pour le traitement du Covid-19 dans le pays, le Comité en charge de la riposte contre cette pandémie dans a appelé à la prudence. Le Gabon ne disposant d’aucun protocole thérapeutique national, le Copil se méfie de ce produit qui ne présenterait pas toutes garanties. Il a d’ailleurs dénoncé une persécution de plus contre le gouvernement.
Focus Groupe Média
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