Après plus de trois mois de cours suspendus sur toute l’étendue du territoire national, le gouvernement s’est plongé dans la réflexion pour assurer aux apprenants une reprise des cours dans le strict respect des mesures barrières. Si l’année blanche n’est pas au programme, les interrogations demeurent en ce qui concerne les différents niveaux d’études qui reprendront les cours en cette pandémie.
les leaders syndicaux appellent à une reprise des cours, conditionnée par la mise en œuvre d’un dispositif sanitaire et sécuritaire au sein des établissements. « En ce qui concerne notre syndicat, nous suivons de très près tout ce qui se fait dans le secteur de l’éducation depuis la suspension des cours le 14 mars dernier. En même temps que le gouvernement combat le Covid-19, tous les secteurs d’activité se préparent pour une éventuelle reprise des cours. Nous savons que pour le cas des classes intermédiaires, on peut valablement décréter la fin d’année scolaire, parce que nous avons déjà fait les deux tiers du parcours. Mais s’agissant des classes d’examen, ce sont eux qui ont des challenges à relever », souligne le secrétaire général du Syndicat de l’éducation nationale (Sena), Fridolin Mve Messa.
Concernant l’idée d’une éventuelle reprise des cours avec la possibilité de l’intégration du double flux dans l’ensemble des établissements, Fridolin Mve Messa estime que « C’est effectivement une solution qui pourrait être intégrée ». Le programme de reprise des cours est actuellement sur la table du gouvernement et devrait être rendu public dans les jours à venir.
Si la rentrée des classes s’est tenue le 1er juin au Cameroun voisin, au Sénégal elle a clairement été annulée jusqu’à nouvelle ordre et pour cause, des cas de Covid19 détectés chez certains enseignants. Ceci pour dire que chaque nation ajuste la rentrée des classes sur la base de ses réalités et sa capacité à gérer les différents flux liés à la reprise des cours.
FGM
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