Prévues pour août 2023, les élections présidentielles sont vivement attendues par les leaders politiques de l’opposition. Seulement, rien ne laisse présager un choix qui fera vibrer ceux qui rêvent de changement au sein des populations. La sphère politique de l’opposition est fade, et nul ne pourrait prétendre faire l’unanimité à l’heure actuelle.
L’opposition gabonaise semble s’être déchirée. Si la création de la Coalition démocratique de l’opposition (CDO) qui réunit six partis politiques, a fait voler en éclats le front uni de l’opposition qui s’est transformé en Coalition pour la Nouvelle République, il n’en demeure pas moins vrai qu’elle n’était plus solide. Tous aspiraient à la matérialisation de leurs objectifs personnels.
Effet, qu’il s’agisse de Guy Nzouba Ndama, président de Les Démocrates (LD), qui a construit la CDO, ou d’Alexandre Barro Chambrier qui a commué son Rassemblement héritage et modernité en Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), du technocrate Raymond Ndong Sima, tous ont une seule et même idée en tête : être prêts pour la prochaine présidentielle.
En dehors des cas prévus par l’article 13 de la Constitution gabonaise, la prochaine élection présidentielle est prévue dans trois ans. Elle devrait avoir lieu en août 2023. Pourtant, à observer bon nombre d’acteurs politiques, l’agenda 2023 se prépare dès maintenant. En effet, il ne se passe plus un jour sans que des acteurs majeurs de la scène politique montrent des signaux de préparation de la prochaine élection présidentielle.
Au lendemain de l’hospitalisation du président Ali Bongo Ondimba suite à un accident vasculaire cérébrale le 24 octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite, et une longue convalescence à Rabat au Maroc, beaucoup ont envisagé une accélération de l’agenda politique nationale. Dommage, les choses se sont avérées plus difficiles que prévues. Ainsi, après donc les vives polémiques sur la vacance du pouvoir, place à l’agenda 2023.
La crédibilité d’un candidat passe par une bonne implantation sur le terrain à moins d’une bonne coalition ! Si on s’en tient à ce principe, sont disqualifiés le CNR de Jean Ping, la Démocratie nouvelle de Réné Ndémezo, et RPM de Barro.
Même si d’aucuns caressent le secret-espoir d’une présidentielle anticipée, il faut bien que les acteurs politiques, commentent, s’occupent des problèmes de la cité et des gabonais en attendant 2023.
FGM
Commentaires