D’après une information qui circule sur les réseaux sociaux, l’ancien premier ministre, Julien Nkoghe Bekale aurait été convoqué dans les locaux du B2 pour enquête concernant l’opération scorpion. Nous tenons de sources sources qu’il n’en est rien. Il s’agirait simplement d’une fake news.
Selon des documents qui trainent sur la toile, le prédécesseur de Rose Christiane Ossouka Raponda, serait entre les mains des services de la Direction générale des contre-Ingérences et de la sécurité militaire (B2) pour nécessité d’enquête. Il n’en est rien de tout celà.
En effet, cette sordide histoire sur l’ex-premier ministre n’est qu’une grotesque fake news. Les proches de Julien Nkoghe Bekale assurent qu’il s’agit d’une fausse information diffusée par ses détracteurs pour nuire à sa réputation. Selon une source proche des services de la Direction générale des contre-Ingérences et de la sécurité militaire (B2), Julien Nkoghé Békalé ne fait l’objet d’aucune procédure.
Il est important de souligner que l’ancien Premier ministre, est aussi un député du premier arrondissement de Ntoum, il devrait rejoindre les bancs de l’Assemblée, à la prochaine rentrée parlementaire. De ce fait il bénéficie d’une immunité parlementaire, un statut qui suffit à mettre un terme à toutes ces rumeurs.
Notons que l’article 38 de la Constitution dispose que « […] Tout membre du Parlement ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi, recherché ou arrêté en matière criminelle, correctionnelle ou de simple police qu’avec l’autorisation du bureau de la chambre intéressée, sauf en cas de flagrant délit ou de condamnation définitive. La détention ou la poursuite d’un membre du Parlement est suspendue jusqu’à la fin de son mandat, sauf en cas de levée de l’immunité parlementaire. ».
Pour rappel, Julien Nkoghe Bekale a passé 18 mois à la tête du gouvernement gabonais et si on s’en tient aux dires du président il a été un bon collaborateur.
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