Le processus d’intégration sous régionale impulsé au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a été ébranlé par plusieurs difficultés. Cet état de fait, ont conduit certains à prédire un échec au président de la République Ali Bongo à qui ses pairs ont confié, à la faveur du 16e sommet ordinaire, la mission de mener à bien la réforme de cette organisation sous-régionale.
Plusieurs difficultés ont émaillé l’aboutissement du processus d’intégration sous-régionale qui prévaut au sein de la CEEAC. D’autres ont été dressées pour empêcher la bonne marche des organisations qui la sous-tendent. Mais en parvenant à faire adopter et parapher les actes juridiques instituant notamment une Commission, en remplacement du secrétariat général, le coup d’essai du management du numéro un gabonais a été un coup de maître. C’était au cours de la 9e session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernements, le 18 décembre 2019, à Libreville.
La réforme de la CEEAC entamée sous le magistère du président gabonais devrait favoriser la relance économique et la redynamisation de la croissance. De sorte à stimuler l’emploi. D’autant qu’il s’agit du défi majeur de la sous-région.
« En ma qualité de président en exercice de la CEEAC, il est de mon devoir de tout faire pour assurer la mise en œuvre effective et à bon rythme de cette réforme dont les grands bénéficiaires seront les peuples d’Afrique centrale », indiquait Ali Bongo Ondimba lors de son entretien avec l’ancien secrétaire général de l’institution, Ahmad Allam-mi.
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