Après 3 mois de tension, l’accalmie est revenue le 4 septembre dernier entre l’administration en charge des Eaux et Forêts et les deux organisations syndicales du ministère : le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (SYNAPEF) et le Syndicat national des gestionnaires des ressources naturelles (SYNAGREN).
La grève qui avait déclenchée le 15 juin 2020 par le syndicat pour réclamer le paiement des primes dites fonds communs, supprimées depuis 7 à 9 ans, a pris fin 3 mois après suite à l’ouverture des négociations avec le ministre de tutelle, Lee White. Le syndicat exigeait également le retrait des nominations ne respectant pas la procédure légale opérées par le ministre.
En effet, « La signature de ce protocole d’accord est intervenu au terme des négociations entre la tutelle et les partenaires sociaux. Cet accord permet de préserver le climat social, de promouvoir le dialogue, et de garantir une meilleure exécution du service public », indique un communiqué signé du ministre de l’Environnement et des Forêts, Lee White.
Le Pr Lee White s’est engagé à respecter tous les accords pris lors de cette conciliation. En contrepartie, les partenaires sociaux ont suspendu tout mouvement de grève, et se sont engagés à respecter les règles de droit et de déontologie dans l’exercice de leurs activités syndicales tout en privilégiant le dialogue.
Il faut dire que le dialogue social est la politique principale du gouvernement actuel. Les parties ont su s’accorder pour le bien-être des populations gabonaises en brandissant la carte du dialogue. « C’est la victoire du dialogue social sur la confrontation. C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques de ce gouvernement », fait-on observer du côté du ministère. « C’est bien la preuve qu’en se parlant, on arrive toujours à se comprendre. A l’avenir, il faudra en tirer toutes les conclusions », explique quant à lui le délégué général du SYNAPEF.
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