La Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) n’est pas près de regagner la confiance perdue depuis des années auprès de sa clientèle, car malgré ses gros efforts déployés çà et là, ladite société doit faire face aux plaintes concernant les factures des consommateurs.
La multiplication des cas de surfacturation est devenu le quotidien des agents en charge de recevoir les plaintes à la SEEG. Nombreux sont ceux-là qui se déplacent à longueur de journée pour se plaindre de la croissance abusive de leur consommation mensuelle. Ces derniers ne se reconnaissent plus dans les factures d’eau et d’électricité qui leur sont délivrées.
Pour exemple, un client s’est plaint récemment auprès du service compétent. Ledit client explique dans sa lettre qu’il paie ses factures via Mobicash. Sauf que celles des mois d’août (45 025 francs), septembre (99 245 francs) et octobre (84 645 francs) présentent d’énormes majorations. D’autant que depuis que cette famille a commencé à louer, ses factures ont toujours oscillé entre 2 000 francs et 12 000 francs. « Je n’ai jamais excédé les 12 000 francs de consommation. D’où sortent donc ces factures ? », s’interroge ce client, qui n’a toujours reçu aucune réponse de la part de la SEEG.
En effet, de nombreux habitants de la capitale s’interrogent sur les factures d’eau qu’ils vont toujours solder chaque mois, alors que l’eau ne coule pas des robinets de leur maison, depuis longtemps. Fait étonnant, étant donné t que les victimes habitent toutes dans des zones frappées de stress hydrique. Et ces familles passent parfois des jours, voire des semaines, sans une goutte d’eau au robinet. Est-ce à dire que l’air qui leur serait facturé expliquerait cette situation ?
Les usagers dépités, multiplient les plaintes auprès des services compétents dans l’espoir que leur calvaire prenne fin dans les plus bref délais, car ces problèmes pèsent énormément sur leurs foyers.
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