En sa session du vendredi 18 Décembre 2020, le Conseil des Ministres tenu sous la Haute Présidence du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a adopté le projet de loi portant révision de la Constitution de la République Gabonaise. Cette réforme inédite fortement saluée par toutes les composantes de notre société, vient à point nommé se poser comme une réponse pragmatique au vide juridique lié à certains évènements majeurs ayant dans un passé proche, impacté le fonctionnement régulier de nos institutions et des pouvoirs publics.
Les questions traitant du fonctionnement des institutions gabonaises devraient être communément abordées et mieux réglementées en vue d’une meilleure prise en compte des réalités du moment et d’une efficace planification de l’avenir. C’est dans ce sens que le conseil de ministres dirigé par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a adopté un projet de loi portant modification de la constitution gabonaise.
Au titre des ajustements prévus dans ce projet de réforme constitutionnelle, figure également question de la potentielle vacance du pouvoir présidentiel. Une disposition jusque-là trop imprécise au point de donner lieu à des interprétations diamétralement divergentes.
Ainsi, lors du conseil de ministres, le chef de l’Exécutif gabonais a abordé sereinement cette question de vacance du pouvoir en y suggérant des réponses efficaces.
Au meilleur de sa forme depuis son malencontreux AVC en 2018, le Président de la République a tout de même tenu à mettre les choses au clair de manière préventive. En effet, cet épisode de la vie du numéro 1 gabonais nous a tous amenés à prendre conscience de certains vides juridiques de notre constitution.
Le Chef de l’Etat semble à travers ce projet constitutionnel, déterminé à mieux planifier l’avenir en s’inscrivant dans une posture d’anticipation ce, en plaçant toujours en première ligne, les intérêts supérieurs de notre nation . 《Gouverner c’est prévoir, et ne rien prévoir c’est courir à la perte》, nous enseigne Emile Girardin.
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