Face à ce qui semble être un litige entre le RHM et le RPM, le ministère de l’intérieur vient définitivement de clore les discussions engendrées autour du statut juridique du parti politique du ministre de la Culture, Michel Menga M’Essone.
Selon le ministère de l’intérieur, le Rassemblement héritage et modernité (RHM), parti de Michel Menga M’Essone, est en règle. Il faut dire que depuis que Serge Maurice Mabiala a ouvertement lâché le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) d’Alexandre Barro Chambrier au profit du RHM, certains avaient trouvé moyen à redire.
L’information du ministère de l’intérieur vient tel un couperet pour Alexandre Barro Chambrier, en campagne pour être le chef de file de l’opposition lors de la présidentielle de 2023. En effet, le ministère de l’intérieur confirme bien l’existence du RHM, il indique également que le RHM n’a pas été dissout et qu’il continue légalement d’exister.
Notons que la Constitution gabonaise prohibe tout changement de formation politique suite à une élection favorable. Par conséquent les sept députés concernés envoyés à l’Assemblée nationale à l’issue des législatives d’octobre 2018 font désormais face à un choix cornélien : soit réintégrer les rangs du parti avec lequel ils ont été élus, soit perdre leur écharpe.
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