Le sommet de l’Union Africaine se tiendra en début février à Adiss Abeba, la capitale éthiopienne. C’est dans ce sens que le Président de la République gabonaise, Ali Bongo tient à s’entretenir avec le Président à plein temps de la future COP 26, Alok Sharma au palais du bord de maire.
Ce jeudi 28 janvier 2021, en prélude à l’arrivée de l’ex-ministre britannique Alok Sharma, Président à plein temps de la future COP 26 depuis le 8 janvier dernier, plusieurs hautes personnalités dont Lee White, le ministre de l’environnement, ainsi que le secrétaire permanent du Conseil national climat (CNC), Tanguy Gahouma-Bekale, en présence de certains de ses plus proches collaborateurs : le secrétaire général de la Présidence, Jean Yves Teale, son directeur de cabinet, Théophile Ogandaga, et son porte-parole, Jessye Ella Ekogha, ont été convoquées par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba afin de préparer la rencontre.
Le ministre Lee White a déclaré que « Le président Ali Bongo Ondimba demande à ce que le Gabon porte haut la voix de l’Afrique lors de la prochaine COP. C’est une nécessité. L’Afrique est faiblement émettrice de CO2. Or, c’est l’un des continents qui subit le plus durement les effets du changement climatique. Le niveau de la mer monte, les sécheresses s’intensifient, les inondations sont de plus en plus fréquentes, etc. Aujourd’hui, tous les pays d’Afrique sont contraints de s’adapter et vite aux changements climatiques. Le chef de l’Etat veut que cette question doit être au centre des négociations en novembre prochain à Glasgow ».
Pour rappel, le Gabon est recouvert à 85% par la forêt équatoriale ainsi il est vu comme le pays le plus impliqué dans la défense de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques aussi il dirigera les troupes des négociateurs africains en vue de la prochaine COP 26 qui aura lieu en novembre prochain en Ecosse.
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