Face à la situation socio-économique morose qui affecte certains secteurs d’activités, certains se sont lancés dans la pratique des petits métiers. Ces petits particuliers sans grands moyens, font quotidiennement des pieds et des mains pour résister à la tempête économique qui souffle sur le pays.
« Il n’y a pas de sot métier », dit-on. Et cet adage semble bien compris par les gabonais aujourd’hui. En effet, nombreux sont ceux-là qui exercent une petite activité génératrice de revenus pour subvenir à leurs besoins. Un porte de sortie pour lutter contre le chômage en attendant pour certains de trouver un emploi stable à plein temps.
À l’heure où le chômage est activement combattu par les autorités gabonaises et que les rigidités économiques ralentissent la création d’emplois privant par la même occasion de nombreux jeunes l’accès au monde professionnel, l’entrepreneuriat se présente comme une alternative pour l’autonomisation des jeunes. De ce fait, L’Agence nationale de la promotion des investissements (l’ANPI-Gabon) ainsi que le Registre de commerce et du crédit mobilier (le RCCM) ont ouvert leurs portes.
Il est important de noter que favoriser l’emploi des jeunes et l’entrepreneuriat est l’une des trois dimensions prioritaires de la Stratégie de l’UNESCO pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels (2016-2021).
l’ANPI-Gabon a mis à la disposition des entrepreneurs ses différents programmes pour les aider à améliorer leurs profils financiers et à monter des projets qui soient bancables afin d’être éligibles. Il faut dire que le Gabon depuis un temps, use de tout son poids pour rendre le socle entrepreneurial gabonais cultivable.
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