Comme il fallait s’y attendre, la manifestation des casseroles a été récupérée par certains activistes et politiques membres de l’opposition pour créer un soulèvement aux fins de tenter de déstabiliser le pouvoir en place.
Le mouvement des casseroles qui a pour objectif de dénoncer la sévérité des mesures restrictives prises par le gouvernement dans l’optique de limiter la propagation de la Covid-19 dans notre pays et de faire plier les décideurs vers un assouplissement, tend à être politisé par l’opposition. En effet, l’immixtion de ces acteurs politiques a transformé ce mouvement en appel au vandalisme à certains points du pays.
Résultat, les agents des forces de l’ordre ont été pris dans un guet-apens orchestré par les manifestants. Ce qui a provoqué des affrontements entre les deux parties. Notons que les initiateurs du concept des casseroles ont été surpris de la tentative de récupération par des acteurs politiques tels que Laurence Ndong, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, Jean Ping, Mays Kinga Mouissi, Paul-Marie Gondjout, Chantal Myboto épouse Gondjout, Alexandre Barro Chambrier, Messir Nnah Ndong ou encore Marc Ona Essangui.
Point important à souligner, deux compatriotes ont perdu la vie pendant ces altercations qui sont survenues dans la nuit du 18 au 19 février. Ainsi, par le biais d’une déclaration rendue publique ce vendredi 19 février, le commandant en chef des Forces de police nationale (FPN) le Général de Brigade Serge Hervé Ngoma a l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de ce drame qui a endeuillé des familles gabonaises.
Pour rappel ce mouvement a été initié pour une manifestation pacifique qui consistait à taper sur des casseroles à l’aide d’une louche dans l’enceinte de son domicile à partir de 20h chaque soir pendant 5 minutes.
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