La fièvre hémorragique Ebola est de retour en Afrique plus précisément en République démocratique du Congo (RDC) et en Guinée, où la maladie a fait 5 morts confirmés. La résurgence de l’épidémie survient près de deux ans après son apparition dans cette partie de la RDC et la Guinée, en pleine crise liée à la propagation de la Covid-19.
En pleine pandémie de Covid-19, avec l’arrivée du nouveau variant, c’est un nouveau front sanitaire qui s’ouvre avec l’Ebola qui a refait son apparition début février sur le continent. À quelques jours d’intervalle, des cas d’infection au virus sont réapparus en République démocratique du Congo et en Guinée, où les autorités sanitaires ont déclaré le pays en “situation d’épidémie”.
Ebola est un virus hautement contagieux qui se manifeste sous la forme d’une fièvre hémorragique. Le réservoir naturel du virus est probablement la chauve-souris, qui peut contaminer l’homme directement ou indirectement, par le biais des primates. La transmission interhumaine se fait par les liquides organiques, tels que le sang, les selles, la salive, etc. L’épidémie causée par le virus Ebola la plus récente a débuté en décembre 2013 dans le sud-est de la Guinée (Afrique de l’Ouest), et s’est étendue au Liberia et à la Sierra Leone
L’Afrique de l’Ouest est à nouveau confrontée à une épidémie de fièvre hémorragique Ebola, avec sept cas, dont trois mortels, recensés dimanche 14 février dans le sud-est de la Guinée, d’où était déjà partie la pire épidémie de l’histoire du virus (2013-2016). Alors que la planète est loin d’en avoir fini avec la pandémie de Covid-19, Conakry et l’OMS s’estiment toutefois mieux armées qu’il y cinq ans, grâce notamment aux progrès de la vaccination, pour faire face à cette maladie virale apparue pour la première fois en 1976 dans l’actuelle République démocratique du Congo (RDC).
Bien que la Covid-19 n’a pas fini à sévir avec l’arrivée de la nouvelle variante du Sars-CoV-2, en plus de se propager rapidement, devenait aussi la forme dominante, a cela s’ajoute encore la fièvre Ebola qui est elle aussi mortelle et l’urgence est dans l’immédiat de maîtriser tous les risques de nouvelles propagations.
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