Depuis près d’un an déjà au Gabon, les prisonniers n’ont pas droit aux visites suite à l’arrivée de la pandémie de la covid-19 sur l’étendu de territoire national. La patronne des justiciers Erlyne Antonela Ndembet Damas a clairement montré son ressenti du fait qu’il n’y ait pas de contamination à la maladie dans les maisons d’arrêt.
«S’agissant spécifiquement de la situation des personnes privées de liberté, le dispositif de riposte à la Covid-19 mis en place dans l’ensemble des prisons et autres lieux de privation de liberté nous a permis, non seulement de parvenir à un résultat de zéro contamination à l’intérieur des lieux de détention, mais aussi d’assurer régulièrement leur comparution devant les juridictions compétentes », a déclaré Erlyne Antonela Ndembet Damas.
Dès le 6 mars 2020 les visites en milieu carcérales avaient été suspendues suite à la pandémie de coronavirus. Depuis lors, peu d’avocats ont pu voir leurs clients et s’entretenir avec eux en dehors des palais de justice, les proches, amies et connaissance de ces prisonniers lancent un cri de détresse afin que l’autorité puisse revoir ces mesures en vue d’avoir des nouvelles de leurs proches après près d’un an déjà, et même plusieurs avocats auraient adressé des correspondances à cet effet au ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet-Damas. Mais toujours rien.
Depuis un an que la Covid-19 sévit au Gabon, le pays comptabilise à ce jour, un total de 87 décès survenus à la suite d’une contamination au nouveau coronavirus. D’où toutes ces mesures colossales pour les maisons d’arrêt qui sont au Gabon afin d’éviter une probable propagation dans ces lieux avec la situation de la pandémie de Covid-19 qui reste préoccupante.
N.O
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