Après son interdiction le 8 février dernier par le maire de Libreville, la vente de friperie(Moutouki) a de nouveau été partiellement autorisée. Il s’agit exceptionnellement des vendeurs en gros et ceux ayant des magasins.
Au regard du contexte sanitaire marqué par la progression de la pandémie de Covid-19 la mesure a été levée, au terme d’une rencontre entre les opérateurs économiques concernés par la mesure et les autorités municipales, D’après le 4ème adjoint au maire de la commune de Libreville, Edward Nziengui Nziengui « Un effort a déjà été fait. Nous avons permis à certains opérateurs exerçant dans la vente en gros et ceux qui ont des magasins de rouvrir. Parce qu’on estime que dans ces différents espaces, la distanciation physique, et un certain nombre de mesures barrières peuvent être respectées ».
La vente de seconde main encore appelée friperie expose à de plus grands risques que celle des vêtements neufs, puisque leur marchandise provient de multiples sources et elle est exposée. Cet allègement va permettre à ces opérateurs économiques de retrouver un nouveau souffle, seuls les vendeurs en gros et ceux ayant des magasins auront droit à la vente de friperie
Des contrôles seront établis par des brigades constituées des agents de l’inspection générale municipale, la direction générale des affaires économiques, l’unité de police de l’hôtel de ville et la brigade spéciale de gendarmerie de l’hôtel de ville afin de respecter lesdites mesures sous peine des sanctions administratives et pénales.
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