Au Gabon, l’orpaillage illégal a pris une grande ampleur au cours de ces derniers mois malgré la mise en garde des autorités judicaires. L’Agence nationale de la préservation de la nature (ANPN), a localisé près de 200 sites d’orpaillage illégaux sur l’ensemble du territoire national.
Il s’agit des immigrés clandestins qui s’installent progressivement et s’adonnent à l’exploitation illicite de l’or dont l’extraction .La dernière en date est survenue à l’est de Mitzic, sur le site du permis forestier de Somivab, où 62 mineurs illégaux ont été arrêtés avec 400 g d’or.
Si ces allégations sont avérées, alors les activités d’orpaillage au Gabon connaissent un développement inquiétant. Il y a des sites d’exploitation illicites dans plusieurs localités de l’intérieur du pays et ce nonobstant les efforts que mène le gouvernement afin d’endiguer ce phénomène.
En effet, ces activités informelles génèrent non seulement une enveloppe colossale mais également un taux élevé de clandestins étrangers. En 2011, par exemple, le camp d’orpailleurs de Minkébé comptait plus de 6 000 ouvriers dont 5 000 immigrés. L’extraction de l’or journalier avoisinait les 5 kg, soit 100 millions de FCFA par jour et plus de 35 milliards qui échappent à l’économie gabonaise par an, rapporte le quotidien L’Union.
Toutefois, l’Etat gabonais ne peut pas se permettre de baisser les bras. Il doit continuer sa lutte contre le phénomène dans la lignée de sa volonté de se constituer une réserve stratégique d’or afin que cette exploitation illicite prenne fin.
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