Il nous souviendra qu’en août 2009, le Gabon a connu un grand changement quand l’actuel Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a été déclaré vainqueur aux présidentielles 2 mois après le décès de son père le feu Président Omar bongo Ondimba. Il a été réélu en 2016 et le Gabon a entamé depuis, une nouvelle phase de son histoire faite en même temps de rupture et de continuité.
Le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba plus que jamais déterminé, a décidé d’élargir son champ d’actions dans le but de permettre aux populations de jouir pleinement des richesses du pays et de s’épanouir librement pour un avenir en confiance. Déjà 5 ans pour le compte de son Second mandant, il revient donc à se demander quels sont les avancées apportées pour le bien-être des gabonais.
Il convient de souligner qu’en 2009, le Gabon disposait d’un réseau de voies de transport terrestre estimé à 9170 km, dont seulement 900 kilomètres de routes bitumées. Entre 2009 et 2018, le Gabon a considérablement renforcé son réseau routier. 730 kilomètres de routes bitumées ont été construites, soit une augmentation de plus de 80% du réseau routier bitumé. Le pont sur la Banio, long de plus de 500 mètres, est le plus long pont jamais construit dans notre pays.
Ces nouvelles infrastructures routières ont fortement contribué au désenclavement des zones isolées et soutenu l’effort de diversification économique et de croissance durable souhaité par le chef de l’Etat.
En 2019, la construction du tronçon Port-Gentil-Omboué, soit 93 km de route dont plus de 9 km de ponts, démarrée en 2015, a été achevée et permet de rapprocher la capitale économique Port-Gentil du reste du pays en la connectant au réseau routier national. Port-Gentil enfin accessible par la route, constitue un des grands défis relevé par le Président de la République.
Au-delà des infrastructures routières, des avancées importantes ont également eu lieu dans les secteurs aéroportuaire, portuaire et ferroviaire.
Le projet de réhabilitation du chemin de fer Transgabonais, fruit d’un Partenariat public-privé (PPP), véritable colonne vertébrale reliant la capitale au sud-est du pays, a démarré en 2016 et devrait s’achever en 2023. L’objectif, à terme, est un gain logistique et économique très significatif dans l’évacuation à coûts compétitifs des deuxième et troisième principaux produits d’exportation du pays, le manganèse et le bois.
En point d’orgue, le nouveau terminal portuaire d’Owendo (New Owendo International Port – NOIP), fruit d’un PPP inauguré en octobre 2017 par son Excellence Ali Bongo Ondimba, assure des temps d’escale réduits, pour des tarifs portuaires inférieurs à ce qu’ils étaient jusqu’à lors, contribuant ainsi à lutter contre la vie chère.
La construction de nouvelles stations de pompage et de traitement des eaux à Ntoum ont également permis d’augmenter la production d’eau de l’agglomération du Grand Libreville (Ntoum, Libreville, Akanda, Owendo) d’environ 38% entre 2009 et 2018. Sur la même période, les capacités de production d’eau à Port-Gentil, Bitam et Lastoursville ont augmenté de 25% à 30%. Au total, et grâce à ces investissements, plus de 40 000 ménages supplémentaires ont été raccordés à l’eau courante depuis 2009, soit plus de 160 000 habitants.
Notons également les centres de formations professionnelles multisectoriels.En effet, lancée en 2017, la construction du Centre International Multisectoriel d’Enseignement et de Formation professionnelle de Nkok a été réalisée par la société chinoise AVIC International sur une étendue de 14 hectares, dont 32 bâtiments regroupés en 4 blocs distincts, il contient aussi un plateau sportif et 3 blocs dont un administratif et 2 d’hébergements pour les enseignants et les élèves.
Des investissements lourds ont ainsi eu lieu dans le domaine de l’éducation et de la santé visant la construction de 500 nouvelles salles de classes d’ici 2023 et la réhabilitation de 32 structures sanitaires à l’intérieur du pays. La mise en œuvre des nombreux investissements prévus par la Task Force de l’Éducation Nationale permettra d’ici 2023 d’atteindre les ratios internationaux en nombre d’élèves par salle de classe dans tout le système éducatif public national et classera le Gabon parmi les modèles en Afrique en la matière.
FGM
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