Depuis 2014, le Togo souhaite intégrer le Commonwealth. Cela en raison de la bonne santé économique attirante des membres de l’organisation. Le pays d’Afrique de l’Ouest deviendrait ainsi le second Etat francophone, après le Rwanda, a l’instar du Gabon à rejoindre le très anglophone Commonwealth.
Le Commonwealth représente aussi un vaste marché de 52 pays et de deux milliards de consommateurs, mais qui n’offre aucun avantage économique (exemple, pas de suppression de droits de douane entre les pays membres). A l’instar du Cameroun, le Togo pourra espérer, s’il devient membre, obtenir le financement de certains projets dans le domaine de l’éducation et de la formation.
Il s’agit d’une mission d’évaluation qui aura également des échanges avec d’autres acteurs de la vie sociopolitique et économique du Togo notamment les responsables des d’institutions de la République, des partis politiques, des organisations de la société civile et des organisations professionnelles de presse.
« Le Commonwealth, c’est un marché de 2 milliards de consommateurs. C’est une opportunité pour le Togo », a indiqué Franck Missité, directeur de Cabinet au ministère de la Communication alors qu’une mission de l’organisation intergouvernementale démarrait une nouvelle évaluation à Lomé.
La candidature du Togo date de 2014. Lomé participe assidûment au déroulé de la procédure d’adhésion. Ainsi en février 2017, une mission du Commonwealth a séjourné sur place durant trois semaines. L’objectif : évaluer le niveau de développement et de démocratisation du pays. Le cas du Togo devrait être examiné lors de la prochaine réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth.
Le Commonwealth a pour mission de promouvoir une série de valeurs communes à ses membres, notamment l’égalité, la non-discrimination, la démocratie et la primauté du droit.
N.O
Commentaires