L’incendie qui s’est produit dans la localité de Ndangui, dans la province de l’Ogooué-lolo, continue de défrayer la chronique. Tandis que certains accusent l’armée gabonaise d’être à l’origine de ce drame, l’honorable Mesmin Kondondo revient sur les faits avec plus de précisions.
Contrairement aux informations distillées via les réseaux sociaux, les forces de défense n’ont jamais pris en otage les populations. Le député de la localité de Ndangui a fait un point sur les récents évènements relatifs à la zone aurifère de Ndangui.
En effet, des informations recueillies et rigoureusement recoupées, attestent que les militaires n’ont brûlé ni détruit aucune maison. Toutefois, il a été constaté qu’un incendie est parti de la maison d’un sujet tchadien réfractaire pour se propager malheureusement sur l’ensemble des maisons alentours, du fait de la promiscuité de l’habitat.
Selon l’honorable Mesmin Kondondo, une mission de l’Armée a été organisée et menée sur l’ensemble du territoire national ; celle-ci ne visait pas uniquement la zone de Ndangui.
Pour rappel, la zone aurifère de Ndangui est un regroupement de villages, ayant des auxiliaires de commandement, où flotte le drapeau gabonais et où la présence de l’administration est établie. Le développement de certains trafics douteux et l’accroissement de résidents dus à l’attrait de substances précieuses dans la zone, dont l’or, ne l’ont pas, à juste titre, épargnée de la nécessaire mission organisée par l’Armée gabonaise.
Aussi, au cours des opérations relatives à la mission de l’armée, la zone de Ndangui n’a pas entièrement été vidée de toute sa population. D’autant que plusieurs n’ont pas quitté Ndangui.
Une partie de la population a été temporairement évacuée vers le centre du district (PCA), par les soins de l’Armée. Au cours de cette opération, il n’y a eu ni violence physique, à l’encontre des populations, de la part des militaires ni séquestration ou arrestation desdites populations, encore moins des pertes en vies humaines.
De plus, les populations ayant été amenées au centre du district sont désormais retournées dans la zone de Ndangui ; à l’exception d’une cinquantaine de personnes composée aussi bien de sujets gabonais que d’expatriés en situation irrégulière.
Fait important à souligner, une cinquantaine de personnes est encore retenue au centre du district. Celles-ci sont présumées mener des activités et trafics illicites. Toutefois, leur retour dans la zone de Ndangui est conditionné par les clarifications nécessaires, sur leur situation, pouvant effectivement dégager leur responsabilité.
Il est à noter que c’est dans le but de discréditer les autorités et semer le trouble au sein des habitants, que sieur Madjou Boubou Sangaré, qui se présente douteusement comme gabonais d’origine malienne mais en réalité d’origine tchadienne, exploitant d’or aurait mis le feu à plusieurs habitations.
FGM
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