Les parents qui se sont rendus, hier mercredi pour les réinscriptions de leurs enfants au collège Raymond Bouka sis au quartier Mindoube ont du pour la majorité, fait demi-tour. Pour cause, les conditions de réinscription des enfants ne sont pas ceux communiqués par le ministère de l’éducation nationale.
Non seulement, les parents doivent débourser la somme de 15 000 FCFA pour ces réinscriptions, mais ils exigent en plus la fourniture d’une rame de papier. Selon les explications fournies par les responsables sur place, les 15 000 FCFA sont décomposé en 10 000 FCFA pour les réinscriptions, 4000 FCFA pour l’association des parents d’élèves et 1000 FCFA pour ce qu’ils ont nommé “une enveloppe académique”.
À la question de la plus part des parents de savoir si ces mesures concernaient aussi les anciens élèves de cet établissement, la réponse donnée a été sans équivoque “ça concerne tout le monde” et “on ne fait que ce qu’on nous dit”. Une situation qui a eu pour conséquence immédiate que beaucoup de parents qui n’avaient que la somme de 10 000 FCFA ont du rebrousser chemin.
Une majoration des prix de réinscription et la demande d’une fourniture de plus qui ont été décidé au mépris de la note circulaire du ministère de l’éducation nationale signée le 8 septembre dernier qui précise, en effet que les réinscriptions sont à 10 000 FCFA pour l’enseignement général. Laquelle note circulaire précise en gras “Aucune majoration ne sera tolérée”.
Depuis quelques années, avec l’arrivée du Ministre Patrick Mouguiama Daouda et celle de son délégué Camélia Ntoutoum, la gestion du ministère de l’éducation nationale s’est progressivement assainie au grand bonheur des populations. Ce cas qui s’apparente à de la corruption et à l’extorsion de fonds aux “pauvres” parents d’élèves sont un désaveu et un boycott au Président de la République Ali Bongo Ondimba, qui lutte pour une amélioration des conditions de vie des Gabonais et pour que l’administration gabonaise soit débarrassée du fléau de la corruption.
S’il s’avère que ces exigences supplémentaires sont illégales, pour exemplarité, le ministère de l’éducation nationale devait exiger un remboursement simple et la restitution des rames de papiers, exigés aux parents, sans autre forme de procédure. Si ces exigences sont réglementaires, le ministère devrait revoir sa communication, pour permettre à tous les parents d’élèves du pays de débourser le même montant, pour la même prestation publique.
Dans cette histoire, cest la capacité du ministère à contrôler les établissements scolaires qui est à l’épreuve.
Au moment où nous mettions sous presse, plusieurs autres exigences de cette nature sont signalées dans d’autres établissements de Libreville, notamment.
Nous y reviendrons très prochainement.
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