Après le secteur de la santé, les forces de sécurité et de défense, c’est le secteur de l’éducation qui sera bientôt soumis à la recommandation de faire vacciner les corps enseignant et administratif. On arrive à un point où le gouvernement gabonais risque de rendre la vaccination obligatoire dans les tous prochains jours.
Suite à la troisième vague de covid-19, les autorités pourraient durcir le ton. Une vague favorisée par la présence de multiples variants mais aussi l’incivisme d’une partie de la population qui non seulement est réfractaire à la vaccination, mais aussi semble refuser d’appliquer les mesures mises en place par les autorités.
Selon ne note émanant du secrétaire général du ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, Théodore KOUMBA, et adressée aux directeurs d’académies provinciales, des directeurs de zones et chefs de circonscriptions scolaires, « des campagnes de vaccination seront organisées dans différents bassins pédagogiques respectifs ».
A cet effet, des sites avec infirmerie aux « normes » ont été choisis pour accueillir les différentes équipes. Bien que la note ne précise pas à qui sont concernés par la vaccination dans le secteur éducatif, le vaccin semble être inéluctable pour garantir la sécurité des élèves pendant l’année scolaire.
En effet, les parents confient leurs enfants à des enseignants dans un environnement qui doit être sécuritaire. Et on sait que dans une crise sanitaire, ne pas être vacciné, c’est porter atteinte à la sécurité des gens autour de nous, principalement aux enfants non vaccinés.
FGM
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