La nouvelle plainte déposée par Claudine Ayo veuve Mavioga contre la mère de feu Christian Mavioga, dame Ernestine Massounga, devant le juge des référés le jeudi 14 octobre 2021 dernier est rebondissement de trop qui va encore faire passer des jours au feu pasteur dans les glaces de la morgue du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL).
En effet, après avoir été déboutée par la Cour d’Appel de Libreville, qui avait donné l’autorisation aux parents de feu Mavioga d’enterrer leur enfant à Mouila, la veuve Mavioga demande à nouveau au juge de l’autoriser à récupérer le corps de son époux de la morgue du CHUL ; d’ordonner la levée de opposition introduite par le défunt père de Mavioga et de constater qu’il existe un permis d’inhumer à Bikélé, apprend-on de la plume du journaliste d’investigations Brice Ndong.
Ajoutons pour le préciser que le permis d’inhumer que la veuve Mavioga brandit aurait été annulé par la Maire de Libreville après la décision de la Cour d’Appel qui était favorable à la famille de feu Mavioga. Laquelle famille a établi un autre permis d’inhumer qui devrait permettre le transfert du corps vers Keri, le village natal du défunt.
Une situation scandaleuse qui indigne plus d’un. Lorsqu’on sait que cela fera bientôt 2 mois que le Président du Bloc Démocratique Chrétien est décédé.
Selon les détails fournis par la veuve Mavioga, le défunt n’avait pas de maisons ni à Mouila, ni même dans son village natal à Keri. Il vaudrait mieux l’enterrer ici à Bikélé où il a tous ses intérêts et surtout, où se trouvent ses enfants.
Rappelons que la mère de feu Mavioga, 78 ans, qui a déjà subi un AVC, doit face, à la fois, au deuil de son fils, de son défunt mari et aux tracasseries judiciaires.
En attendant l’audience qui est prévue pour le se tenir le 18 octobre prochain, vivement que ce feuilleton s’achève pour permettre un enterrement digne du défunt.
Nous y reviendrons.
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