C’est lors de son passage sur les ondes d’Urban FM, sur le “Dafresh Morning” que le Porte-parole de la Présidence de la République s’est prononcé sur la grève au sein des régies financières. Il a souligné que la grève est un droit au Gabon, à condition que les procédures y relatives soient respectées par les grévistes sans que cela ne trouble le fonctionnement des administrations concernées.
En effet, la grève est bel et bien un droit au Gabon, qui nécessite que les différentes parties (administration- agents) soient soumises aux
droits et devoirs qui les incombent, car il n’existe pas de notion de droit sans devoir, à rappelé le porte-parole du palais Rénovation au Secrétaire Général de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi), Sylvain Ombindha et ses compères qui ont décrété le 24 novembre, une grève générale illimitée au sein des dites administrations.
« Un nouveau texte réglementaire a été adopté pour fixer le mode de calcul et le montant des primes. Je dis bien des primes qui viennent en plus des salaires perçus par les agents. Ces primes sont indexées sur certaines rentrées d’argent et donc sur la faculté des agents à les recouvrer » a déclaré Jessye Ella Ekogha.
Il rajoute qu’« Il s’agit d’un droit. Mais ce droit est régi, encadré par des textes. La grève peut être faite dans certaines conditions. Mais certaines choses sont interdites. Tout n’est pas permis. D’un côté, il faut qu’il y ait un dialogue. Mais de l’autre côté, on ne peut accepter que certaines personnes viennent saboter le travail d’autres personnes. »
En outre, le collaborateur d’Ali Bongo Ondimba a annoncé que l’État a pris des dispositions pour améliorer et épurer le fichier des agents de l’Etat contenant certaines défaillances en adoptant sa digitalisation.
Pierre Brice OKANE OBAME
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