C’est un drame de plus qui vient s’ajouter à la recrudescence de la délinquance juvénile qui s’en va grandissante dans la capitale économique de notre pays, à savoir Port-gentil. Là-bas, une jeune fille, âgée à peine de 17 ans, de nationalité gabonaise, élève en classe de seconde au lycée et collège Bac Aviation, a été victime d’une agression sexuelle en bande organisée de la part de 7 jeunes garçons en regagnant son domicile situé à plus d’un kilomètre de son lieu d’apprentissage.
Les faits:
Il est exactement plus de 15heures, quand la jeune élève décide d’arpenter le chemin ( l’axe routier de l’hôpital Tchengué) qui mène à son domicile sans se douter du malheur qui la guettait. En effet, ayant surgi devant et derrière la jeune fille, les 7 jeunes garçons ont commencé par la dépouiller avant d’assouvir leur basse besogne en bâillonnant sa bouche pour ne pas que la victime qui s’était mise à crier à l’aide ne puisse de nouveau le faire.
« Je revenais du marché. En marchant, j’écoutais des pleurs pas loin de là qui disaient ’laisse-moi, laisse-moi’. Je me suis un peu précipité, et là j’ai vu trois voyous qui rangeait leur pantalon et trois autres qui retenaient la fille. J’ai de suite crié oh voleur, oh voleur. Et les voisins qui rentraient aussi de leurs activités m’ont suivi. Et nous avions pu sortir la gamine de là. Tous ont fui en rentrant directement à la décharge comme ils savent que personne ne va là-bas de peur de laisser sa peau », a indiqué un témoin.
« Elle m’a dit qu’ils étaient à 7. Ils lui ont d’abord braqué tout ce qu’elle avait. Et par la suite, ils lui ont déchiré ses habits. Chacun est monté à son tour sur elle. Ils ont mis sa chemise sur sa bouche pour que personne ne l’entende crier », a indiqué la mère de la victime. Ajoutant que « personne n’était protégée. C’est ce qu’elle m’a dit quand je lui ait posée la question », a indiqué la mère de la victime, complètement alarmée par ce qui est arrivé à sa fille.
Silip déchiré, ensanglantée, couverte d’hématomes, liquide sortant abondamment de l’appareil génital, cachée sous les draps une fois à la maison, c’est dans un état complètement choquant que la mère va retrouver sa fille à la maison. La famille a décidé de porter plainte tout en faisant suivre leur enfant par un psychologue, après avoir réalisée des examens médicaux pour déterminer ce que la victime aurait éventuellement contractée car ces violeurs n’étaient pas protégés.
Herton-Sena OMOUNGOU
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