Le 15 septembre 2021, les Nations Unies avaient ordonné le retrait des quelques 450 Casques bleus gabonais de sa force de maintien de la paix en Centrafrique (Minusca) après des accusations d’exploitation et d’abus sexuels sur lesquels le gouvernement gabonais avait même ouverte une enquête.
Quelques mois après, une nouvelle enquête réalisée par l’hebdomadaire ”la lettre du continent”, publié ce jour, a indiqué que la décision aurait été prise à la va-vite sans pourtant qu’il n’y ait eu des enquêtes approfondies.
À en croire nos confrères, cette expulsion est plutôt due au fait que le contingent gabonais en poste dans la ville d’Alindao aurait rendu fleurissant un bar à proximité de leur base opérationnelle.
Un débit de boissons, qui a gagné avec le temps en popularité au point de devenir le principal pôle des échanges lors de passages dans la ville d’Alindao.
Une situation qui n’aurait pas été du tout appréciée par les hautes autorités qui avaient donc parlé de viol pour accélérer le retrait des troupes gabonaises.
L’hebdomadaire à toute fois indiqué que jusque là rien ne permet de confirmer les dites accusations faites à l’endroit du contingent gabonais. Ajoutant qu’aucune preuve n’a été apportée jusqu’à présent dans cette affaire. Nous y reviendrons!
Emmanuelle ANGUE
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