Tandis que l’affaire de pédophilie secoue le football gabonais depuis quelques mois, l’instance faîtière du football mondial, la FIFA, ne s’est toujours pas officiellement prononcée sur l’affaire. Pourtant, ce ne sont pas les dossiers qui manquent sur sa table depuis les révélations de cette nauséabonde machination qui consistait à faire du chantage et abuser sexuellement de mineur(e)s à qui on promettait monts et merveilles pour la suite de leur carrière professionnelle.
Mais alors que l’affaire ”Capello Gate” passe a la vitesse supérieure avec des témoignages et des aveux, qui démontreraient selon plusieurs sources concordantes la possible entrave à la justice de Pierre Alain Mounguengui gardé à vue au B2 dans la nuit d’hier à aujourd’hui, voilà que la FIFA pointe le bout de son doigt en voulant mettre la pression sur les autorités gabonaises. L’on s’interroge alors, pourquoi la FIFA ne se prononce-t-elle pas pour apporter son soutien aux victimes des pédocriminels ?
Cette réaction de l’instance faîtière du football mondial interroge plus d’un. D’autant plus qu’en ce qui concerne des affaires aussi graves du domaine du code pénal, et dont Pierre Alain Mounguengui aurait pu, s’il avait officiellement déclenché des enquêtes et suspendu les présumés auteurs, protégé la vie et la carrière de nombreux jeunes footballeurs gabonais.
Herton-séna OMOUNGOU
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