À compter du 1er janvier 2023, tous les pays de la Cemac (Congo, Cameroun, Guinée-Equatoriale, Tchad, RCA, Gabon) vont interdir l’exportation des bois en grumes. Une décision qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie durable d’industrialisation de la filière bois dans le bassin du Congo.
En effet, une réunion des ministres portant sur le financement de l’opérationnalisation de de la stratégie durable d’industrialisation de la filière bois dans le bassin du Congo, s’était tenue le 27 juillet 2021, et avait acté le report de l’entrée en vigueur de la décision interdisant les exportations des grumes du 1er janvier 2022 au 1er janvier 2023 à l’effet de mener, entre temps, les réformes préalables y relatives.
De ce fait, la Commission de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a organisé du 7 au 10 juin 2022, un atelier régional des Ministres du Comité Régional d’Industrialisation Durable de la filière bois dans le Bassin du Congo (CRIB), ceux de l’Economie, des Finances et du Budget pour la validation des textes régionales de fiscalité et de certification forestière et leur intégration dans la loi de finances de chaque pays membres.
Soulignons que la transformation locale des bois a déjà fait ses preuves au Gabon. Grâce à la mesure d’interdiction d’exportation des grumes décidée depuis 10 ans par le Chef de l’État Gabonais Ali Bongo Ondimba, « on coupe moins de bois qu’on coupait en 2005 au Gabon. Aujourd’hui, on gagne quatre fois plus d’argent, on a créé trois fois plus de l’emploi et on coupe 75 % de ce qu’on coupait à l’époque », affirmait récemment le ministre gabonais des Eaux et forêts, Lee White.
La Rédaction
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