Dans une Lettre ouverte à ”M. Ali BONGO ONDIMBA,
PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, le Collectif des Doctorants du Cercle de Réflexion des Doctorants” de l’Université Omar Bongo, par la plume de son Coordinateur Général,Scheldon B. Ngoulou Ngavouka, appelle le Chef de l’État à arbitrer une situation que les étudiants Doctorants indiquent être en porte-à-faux avec le décret N°00148/PR/MERSTTENFC du 07 juin 2021 fixant les régimes de bourse d’études en République gabonaise de la part de l’Agence Nationale des Bourses et Stages du Gabon.
”Le fait est, votre Excellence, que les responsables de l’Agence Nationale des
Bourses du Gabon (ANBG) ont choisi délibérément de ne pas appliquer en
totalité le décret N°00148/PR/MERSTTENFC du 07 juin 2021 fixant les régimes de
bourse d’études en République gabonaise, qui intègre les réformes innovantes de votre politique sociale, gage probant de votre engagement envers la formation de la jeunesse que vous tenez tant en estime”, précise la lettre parvenue à notre rédaction.
”Aussi cette situation de lèse-justice a-t-elle atteint la cime de son anormalité que confirme le refus catégorique des responsables de l’ANBG d’appliquer ce
décret entré pourtant en vigueur à compter de l’année académique 2021-
2022, selon les dispositions de son article 31, au prétexte que l’application du dudit décret se heurterait à un déficit budgétaire. L’ultime espoir qui nous
motive donc à dénoncer cette flagrante violation de la loi nous émeut de la persuasion qu’une fois la situation portée à votre connaissance, vous ne sauriez
tarder à y remédier en déployant votre habilitation en la matière”, ajoute Scheldon Ngoulou Ngavouka.
Le collectif d’étudiants doctorants qui dit avoir raison, indique notamment que ”Malgré les nombreuses tentatives et les démarches répétées entreprises depuis deux mois auprès du Gouvernement et du Secrétariat Général de la Présidence de la République qui ont, par ailleurs, admis la légitimité et la
légalité de nos revendications, nous n’avons pas pu obtenir des dirigeants de
l’ANBG une garantie de réparation du préjudice que nous dénonçons”.
Pour ces étudiants aujourd’hui en mal d’apprentissage, il s’agit ”d’un enjeu si fondamental que le délit commis par les responsables de l’ANBG constitue de façon graduelle une atteinte grave à la souveraineté et à la respectabilité des plus hautes institutions de l’Etat dont vous êtes le garant”, précise Scheldon B. Ngoulou Ngavouka.
Herton-Séna OMOUNGOU
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