Plusieurs jours après les violences qui ont lieu entre les élèves du Lycée Technique National Omar Bongo et ceux du Lycée Paul Indjendjet Gondjout qui ont fait plusieurs blessés et deux filles violées, les agents de force de l’ordre continuent d’interpeller ceux des élèves formellement identifiés comme les auteurs des violences.
L’altercation du vendredi 11 novembre dernier entre les élèves du Lycée technique national Omar Bongo et ceux du Lycée Paul Indjendjet est à ce jour sur le bout des lèvres de l’ensemble de la communauté éducative gabonaise qui a d’ailleurs vu le ministère de l’éducation nationale et le procureur de la République réagir en promettant des sanctions. Et de ce qui ressort des interpellations effectuées par les éléments de l’Unité spéciale d’intervention des forces de police nationale, certains prétendus élèves en uniforme du Lycée Technique ne seraient pas ou plus des apprenants dudit établissement.
Ils auraient simplement profité du chaos pour s’immiscer dans cette malheureuse altercation condamnée par les plus hautes autorités du pays qui entendent éradiquer la violence en milieu scolaire. Selon le Code pénal en son article 230, « quiconque a volontairement porté des coups ou commis toute autre violence ou voie de fait sur une personne ayant entraîné des blessures est puni d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de 1.000.000 de francs au moins ».
Toujours est-il que, depuis quelques années malgré les sensibilisations et autres, certains élèves continuent à s’adonner aux violences en milieu scolaire. À cet effet, la responsabilité de la cellule familiale est dorénavant pointée du doigt face à ces cas de violences perpétrés par les élèves ou non apprenants.
Herton-séna Omoungou
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