Ce lundi 26 décembre, Jean Robert Menié, président du Syndicat libre des transporteurs gabonais (SYLTEG), avait appelé à une journée sans taxis à Libreville ce mardi 27 décembre, pour protester contre le déguerpissement des taxis à la Gare routière. Mais il semble que son mot d’ordre soit tombé dans des oreilles de sourds.
En effet, en sillonnant les artères de Libreville ce matin, notre équipe s’est rendue compte de la présence des taxis sur le terrain. Le mot d’ordre ne semble pas avoir été suivi par les taximen qui ne reconnaissent plus en lui un leader qui prône pour l’intérêt commun et général des taximen. ” C’est la période des fêtes, il y a beaucoup de clients dehors, donc il veut nous priver de l’occasion d’avoir de l’argent comme jamais parce qu’il faut suivre son mort d’ordre ? Jamais ! Je suis adhérent de la SYLTEG, mais je travaille car j’ai une famille à nourrir et de l’argent à verser.Ce n’est pas lui qui va le faire à ma place “, affirme Rodriguez, un taximan.
Jean Robert Menié aurait-il eu un excès de zèle en voulant ordonner aux taximen de ne pas travailler ce jour? Dans tous les cas, comme disent les ivoiriens, il a tapé poteau.
Herton-séna Omoungou
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