C’est le triste constat mis en avant par l’ Organisation des Nations Unies pour l’environnement lors des rencontres organisées récemment dans le cadre de la “Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus”, le 07 Septembre 2022.
En effet, au cours de cette journée portée sur la qualité de l’air que nous respirons, les experts de l’ONU ont indiqué que ” 99% de la population mondiale respire de l’air pollué “. Et cette mauvaise qualité de l’air entrave le développement durable dans tous les pays, en particulier dans les villes et zones urbaines des pays en développement. Là-bas effectivement, les niveaux de pollution atmosphérique sont supérieurs aux limites définies dans les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la Santé relatives à la qualité de l’air.
À cet effet, les États Membres des Nations Unies ont reconnu la nécessité de réduire d’ici à 2030, le nombre de décès et de maladies dus à des substances chimiques dangereuses ainsi qu’à la pollution et à la contamination de l’air, de l’eau et du sol, et de réduire l’impact environnemental négatif des villes par habitant, notamment en accordant une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion, y compris municipale, des déchets.
Le Gabon est donc l’un des rares pays africains qui s’en sort plutôt bien en la matière. Hormis la neutralité en carbone de son air, le pays a récemment lancé le concours de l’arrondissement le plus propre afin de rendre efficace et effective la prise de conscience des populations concernant la gestion, la collecte et le tri des ordures ménagères. Un pan important qui cadre parfaitement avec la réalisation des 17 objectifs de développement durable.
Herton-séna Omoungou
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