La cérémonie d’ouverture du 1er Forum des Organes de Gestion Administrative des Zones Économiques d’Afrique a été lancé récemment par Blaise Louembe, Ministre d’État, Ministre du développement industriel et des Petites et Moyennes Industries, précédée par l’Allocution de Hugues Mbadinga Madiya, Ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats publics-privés, chargé de l’Amélioration de l’environnement des affaires ( Ministère de la Promotion des investissements ).
Une cérémonie d’ouverture marquée notamment par le partage d’expérience de S.E Ambassadeur de la Turquie au Gabon Nilüfer Erdem Kaygisiz.
Qu’est-ce que la Fogazea?
Le FOGAZEA est un moment d’échanges et de partage d’expériences des Organes de Gestion Administrative des Zones Économiques, sur les mécanismes de collaboration afin d’assurer plus efficacement la performance économique des dites zones.
Avec plus de 250 zones économiques dans 37 pays sur les 54 que compte le continent africain, il était plus qu’important que ces pays forment une synergie à travers la mise en place ce jour à Libreville d’une grande structure associative regroupant les organes de gestion des zones économiques africaines.
A travers le développement de ces zones, les débats des experts venus du Gabon, du Togo, du Tchad, de la RDC, de la Turquie, du Ghana ont démontré que les gouvernements souhaitent avant tout attirer plus d’investissements, améliorer les taux d’exportation et favoriser la création d’emploi. Les avantages économiques escomptés vont de la modernisation des bases industrielles locales au rôle catalyseur de l’innovation en passant par les retombées technologiques.
Au Gabon, la vision avant gardiste du Président de la République son excellence Ali Bongo Ondimba fait, plus de dix ans après, de la ZES de Nkok un véritable succes story. Initialement dédiée à la transformation du bois, elle s’est diversifiée et accueille plus de 80 entreprises évoluant dans les secteurs de la sidérurgie, l’agro industrie, le recyclage du plastique, la chimie, les télécommunications et l’industrie pharmaceutique.
Herton-séna Omoungou
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