Le Ministre gabonais en charge de la Culture et des arts, Alain Claude Bilié-By- Nze a procédé jeudi 15 février 2018, à Libreville, à la remise des premiers chèques des droits d’auteurs aux musiciens, écrivains et autres artistes du spectacle, en présence des bénéficiaires et des responsables du Bureau gabonais des droits d’auteurs et des droits (BUGADA). Le Gabon paie pour la première fois les droits d’auteurs aux musiciens et autres artistes de son territoire, c’est une action inédite et louable qui s’inscrit dans les anales du vert, jaune et bleu. « Aujourd’hui c’est un grand jour pour nous, après 48 ans du retrait de la SACEM, les artistes enfin peuvent désormais jouir du fruit de leur travail », a déclaré le précurseur du tandima, Vickoss Ekondo, ajoutant que le ministre de la Culture par ce geste vient de marquer son passage dans l’histoire du Gabon. Pour sa part, le Ministre de la Culture a exprimé sa satisfaction d’avoir assisté à la remise des premiers chèques témoignant de la reconnaissance et l’entrée en vigueur effective de la question des droits d’auteurs et des droits voisins en République Gabonaise. « Cela fait en effet 48 ans, oui 48 ans que les artistes gabonais toutes expressions confondues attendent ce jour. Cela fait 48 ans que cette question est surplace publique, certains avaient fini par se dire que c’était devenu un arlésienne », a précisé Alain Claude Bilié-By-Nze. Pour être éligible aux droits d’auteurs, il faut au préalable faire acte d’adhésion au BUGADA, a affirmé Maximin Obame, le Directeur de la structure chargée de la gestion des droits d’auteurs au Gabon. Dans son propos, Alain Claude Bilie By Nze a suggéré l’adoption d’une loi qui imposera des quotas de diffusion de la musique gabonaise dans les médias locaux. L’objectif est de promouvoir la culture locale et les artistes nationaux. Au Gabon, les droits d’auteurs étaient gérés avant les indépendances jusqu’à 1970 par la Société des Auteurs, Compositeur et Editeurs de Musique (SACEM), rappelle-t-on.]]>
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