En Décembre 2022 une énième opération libérez les trottoirs a été déclenchée par les plus hautes autorités gabonaises avec une descente sur le terrain du ministre d’Etat en charge de l’intérieur Lambert Noël Matha en compagnie de ses 2 collègues de l’habitat et des Travaux publics de l’époque, assistés des forces de police nationale pour déguerpir les commerçantes qui occupaient illégalement les trottoirs.
Une opération qui avait notamment entrainé la destruction des commerces anarchiques par les engins du génie militaire dans les rues de Libreville. En effet l’opération libérez les trottoirs selon le Gouvernement ” est un acte qui vise à préserver le domaine public en procédant à l’embélissement de la ville “.
Mais quelques mois seulement après cette descente, les commerçantes sont de nouveau de retour. Dans le grand Libreville notamment aux Charbonages, à l’échangeur de Nzeng-Ayong, IAI, Pk12 et dans d’autres endroits de la capitale, les commerçantes envahissent non seulement sur les trottoirs mais également une partie de la chaussée destinée au passage des véhicules. Ils vendent ainsi en longeur de journée jusqu’a dans la soirée.
Cette obstination des commerçantes devient un véritable casse – tête chinois pour les autorités. Le fait d’occuper les trottoirs expose les populations au dangé dans la mesure où les passants sont obligés de marcher sur la route puis cela entraine un ralentissement de la circulation. Plusieurs observateurs estiment qu’il faudrait infligé des sanctions pénales accompangnées d’une lourde amende pour que ces commerçants puissent définitivement libérer les trottoirs.
Mais se pose un contexte social difficile. Nombreux affirment vendre ainsi pour subvenir aux besoins des familles et avoir de quoi se nourrir. Les jeunes commerçants préférant exercer la vente de la friperie pour ne pas se livrer à des pratiques condamnées par la loi. Que faut-il faire donc face à cette situation qui perdure ?
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