L’Université Omar Bongo, l’UOB, la plus vieille université publique du pays, a un véritable besoin de réformes aussi bien sur le plan administratif qu’ infrastructurels. Et ce n’est pas un secret de polichinelle plus que toutes ces préoccupations font partie du cahier des charges rédigé par les étudiants via la mutuelle et déposé sur la table des autorités universitaires et ministérielles, notamment le Ministre Patrick MOUGUIAMA DAOUDA.
En effet, si les salles de classes, amphithéâtres et autres constituent une grande partie des préoccupations des étudiants, il en est de même pour l’infirmerie de l’université. Pourtant dotée d’agents qui répondent toujours présents à leurs différents postes, l’infirmerie de l’UOB n’a désormais d’utilité que le nom. “Il n’y a rien quasiment à cette infirmerie. Plus de médicaments, rien. Les infirmières se tournent les pouces en longueur de journées sans trop savoir quoi faire. Quand un étudiant se présente souffrant, il a droit à une ordonnance à l’issue de la consultation, rien d’autre “, s’indigne un délégué des étudiants.
Au moment où l’université des sciences et techniques de Masuku est à l’heure des réformes, pourquoi celle de l’UOB avance au ralenti ? Les regards sont fixés vers le ministre de l’enseignement supérieur dont les actions concrètes sur le terrain sont plus que jamais attendues par les étudiants.
Herton-séna Omoungou
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