À la question « pourquoi les Gabonais devraient-ils voter pour vous ? », Ali Bongo Ondimba répond : « La vie m’a enseigné, entre autres leçons, une chose très importante : l’expérience est un atout énorme, surtout quand elle est couplée à la volonté ». Et le président gabonais d’ajouter : « j’ai aujourd’hui une grande expérience et une volonté sans faille ».C’est ainsi que débute l’interview du Président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba accordée à la Rédaction de Jeune Afrique récemment.
Sans se déclarer formellement, le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba s’est dit fier du combat mené au côté de son épouse pour l’égalité entre femmes et hommes. « Je n’ai pas toujours été satisfait des personnes à qui j’ai confié des responsabilités », concède-t-il avant d’expliquer avoir fait évoluer sa façon de gouverner depuis 2019. « De bonnes relations avec tout le monde »« Mon objectif, à terme, c’est le plein-emploi. Cela prendra du temps, mais je sais que nous y arriverons », assure Ali Bongo Ondimba qui qualifie de « grotesque » les attaques de ses adversaires sur sa santé.
« Ce débat révèle en réalité la faiblesse, je dirais même du désarroi de l’opposition », tacle-t-il avant de préciser au sujet de son AVC : « Certes, je n’ai plus la mobilité physique d’antan. Mais, ma vivacité d’esprit, ma force de travail et ma motivation sont décuplées ».Toujours dans cette interview, Ali Bongo explique que « l’intérêt du Gabon est d’avoir de bonnes relations avec tout le monde ». La coopération avec la Chine y est qualifiée d’« excellente », un adjectif utilisé également pour décrire les relations entre Libreville et Paris.
Jeune Afrique/ RFI
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