Certains présidents de clubs de football du national football seraient devenus des faiseurs de roi prêts à maintenir disent-ils en coulisse, le championnat national de 1ère et 2ème division dans le chaos afin d’espérer voir l’un des leurs sinon leur “choix” accéder à la fonction de Ministre des Sports. Suspendu depuis deux mois déjà, la reprise du championnat national foot hommes et femmes demeure pourtant une priorité majeure pour le ministère des Sports, raison pour laquelle des négociations entre l’administration sportive et les présidents des clubs ont été mises en place afin d’apporter des garanties sur le versement de la subvention.
Mais malheureusement, plusieurs présidents de clubs auraient préféré botté en touche quitte à applaudir de la situation actuelle. Les dépenses budgétaires, le vote du budget de l’Etat, le décaissement de l’argent, qui pourrait ignorer dans notre Gabon combien ces procédures font l’objet d’examens minitieux de la part du trésor public? Il y a encore pourtant quelques mois, ces mêmes présidents des clubs avaient le sourire jaune quand ils recevaient leurs millions relatifs aux saisons précédentes avant la Covid-19. Les intérêts personnels ont donc pris le pas sur les intérêts des athlètes au point de rejeter la pierre et s’acharner sur la personne du ministre de tutelle qui n’est ni le trésor public ni une banque.
Des garanties de versement ont pourtant été faites et présentées aux responsables des différents clubs, “seulement quatre (4) clubs en interne étaient favorables à la reprise”, renseigne une source proche du dossier. Cette situation qui se répète pourrait pourtant être résolue en partie si les présidents des clubs eux-mêmes s’évertuent à faire du management sportif professionnel au quotidien et non être des coachs, les intendants en même temps les agents de joueurs. Dans tous les cas, “y a d’abord Combien de clubs professionnels au Gabon” ?
Herton-séna Omoungou
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