À l’heure où le Challenge Bouteilles Plastiques bat son plein depuis le 10 juin dernier dans les 13 arrondissements du Grand-Libreville, l’on peut constater un engouement au sein de la population qui depuis la première édition l’année dernière a su s’approprier le véritable message porté par la sensibilisation sur la pollution plastique qui est devenue au fil des années une préoccupation majeure. Mais pas que.
En effet, avec environ 200 millions de bouteilles plastiques produites chaque année sur le plan national, les administrations en charge de l’environnement, notamment le Haut-Commissariat à l’Environnement et au Cadre, le Ministère en charge de l’environnement, ont initié un certain nombre de projets liés à la lutte contre la pollution plastique afin d’en atténuer les effets néfastes non seulement sur les humains mais également sur la biodiversité. C’est dans ce cadre d’ailleurs que s’inscrivent les journées de nettoyage des plages et le Challenge Bouteilles Plastiques.
Bien qu’accompagnées par des partenaires techniques, notamment des entreprises spécialisées dans la collecte et le recyclage des ordures, les initiatives menées par les administrations en charge de l’environnement sont également soutenues par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba. En effet, la fondation qui œuvre dans des innombrables activités grâce à l’engagement de sa présidente, la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba, s’implique depuis quelques années déjà dans la lutte contre la destruction de l’environnement. Être éco-citoyen est donc l’affaire de tous. C’est donc pourquoi la fondation Sylvia Bongo Ondimba compte parmi les partenaires privilégiés de l’initiative qui a pour objectif cette année de récolter 10 millions de bouteilles plastiques voire plus. Dans le Grand-Libreville, c’est tout le monde qui se sent concerné au-delà de l’aspect pécuniaire. Ce qui encourage d’ailleurs les initiateurs de réfléchir à comment étendre sur toute l’étendue du territoire national ces différentes initiatives.
“La lutte contre la pollution plastique est un enjeu planétaire.Depuis 2010, le Gabon s’est engagé à réduire son impact en interdisant la commercialisation et l’importation des sacs plastiques non biodégradables.Pour aller encore plus loin notre pays s’est doté en 2021 d’une nouvelle loi visant à renforcer sa politique de lutte contre les pollutions par les plastiques à usage unique.Un symbole fort pour protéger notre biodiversité, notre climat et notre santé.En prenant des mesures, chacun à notre niveau, nous avons aussi le pouvoir de réduire notre impact plastique.Alors adoptons les bons réflexes : Refusons, réduisons, réutilisons et recyclons“, souligne la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba.
Herton-séna Omoungou
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