Malgré l’accalmie qui règne sur l’ensemble du territoire national depuis le 30 août, date de la prise de pouvoir par les militaires, le couvre-feu reste en vigueur et désormais fixé à 22h dans la majeure partie du Grand-Libreville. S’il en va d’une certaine stabilité du pays et la préservation de la sécurité des populations, de nombreux parents sont au bord de l’asphyxie en cette rentrée scolaire.
En effet, avec le couvre-feu fixé à 22h, de nombreux établissements de nuit tels que les snacks, les boîtes de nuit et les restaurants ont vu leurs activités prendre un coup. La plupart dans le Grand-Libreville fonctionnent soit de façon clandestine ou ont préféré fermer. Ces établissements dits de nuit se sont vus être obligés de mettre en congés techniques leurs personnels. Ces derniers aujourd’hui se trouvent donc dans le désarroi au moment où la rentrée scolaire bat son plein. En effet, entre fournitures et frais de scolarité de leurs enfants, nombreux ne savent pas à quel saint se vouer. C’est également des grosses pertes financières enregistrées par les opérateurs économiques.
” La boîte de nuit où je travaille ça fait bientôt 1 mois que nous sommes à la maison, on a fermé pour éviter les représailles judiciaires. Mais aujourd’hui je ne sais pas comment faire pour envoyer mes enfants à l’école plus que cette fois de mois je n’aurai pas de salaire ”, a écrit un compatriote à notre rédaction.Si le maintien du couvre-feu pourrait s’expliquer et semble être une décision salutaire, il n’en demeure pas moins que certains compatriotes et opérateurs se retrouvent aujourd’hui fortement impactés par cette mesure qui communique à s’éterniser.
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