En grève générale depuis 2 mois, les employés de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), ont, via un communiqué de presse, sollicité l’intervention du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).Selon ces derniers, l’entreprise serait « actuellement piloté à vue avec un commandant de bord sans solution et un personnel complètement précarisé ».
« Il faut aussi noter la mise à l’écart des trésoriers chargés du suivi des recettes sur les sites Port Mole et ACAE, le paiement discriminatoire en période de grève, c’est-à-dire le paiement des salaires de juillet 2022 pour certains et pas pour d’autres paiements des prestataires au détriment des salariés de la CNNII », souligne le collectif des employés. Selon l’actuelle direction générale, dirigée par Carl Ngueba Boutoundou, la surcharge des employés et l’application d’un certain nombre de réformes pourraient être les principaux facteurs à l’origine de la situation de crise dans laquelle se retrouve l’armateur national.
Carl Ngueba Boutoundou, inspecteur central du Trésor, aurait-il fait son temps et donné ce qu’il a pu malheureusement sans parvenir à redresser la barque ? Malgré tous les moyens dégagés par le gouvernement, les employés accusent désormais 18 mois d’arriérés de salaire avec des navires laissés à l’abandon mais en ayant pour seul recourt que la location permanente afin de permettre le trafic entre Libreville et Port Gentil. La Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (Cnnii) avait signé le 11 mai 2022 un accord de partenariat avec le groupe Seamed France pour renforcer sa flotte et ses équipements.
« Beaucoup de choses arrivent. Nous attendons notre bateau le Sette-Cama qui doit réintégrer l’exploitation, des bateaux, des camions vont venir. Bref, toute la logistique qui accompagne la Cnnii dans la réalisation de ses objectifs sera au rendez-vous », avait promis Oumarou Baba Toukour, le président du conseil d’administration de la Cnnii.
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