A la faveur du lancement, le 21 avril dernier, du Fonds d’initiative départemental (FID), à Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, le directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche Alihanga (photo) est revenu sur les fondamentaux de cette initiative censée booster le développement local. Selon Brice Laccruche Alihanga, relayé par nos collègues du Nouveau Gabon, ce fonds prévu pour un montant de 48 milliards FCFA par an, à raison de 1 milliard FCFA par département, revêt à la fois, une dimension symbolique et pratique. En effet, explique Brice Laccruche Alihanga : «A travers le FID, plusieurs signaux sont envoyés. D’abord l’absolu respect de la parole présidentielle. Car cette mesure annoncée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à l’occasion de ses vœux à la nation le 31 décembre dernier, aux côtés d’autres déjà mises en œuvre telle que (la gratuité de l’accouchement dans les structures hospitalières publiques pour les Gabonaises) ou en cours de réalisation (la réfection des établissements scolaires, l’électrification de l’arrière-pays, etc.), constitue la matérialisation d’une promesse faite, après à peine plus de trois mois.» Et de poursuivre : «Il s’agit également d’un signe de la restauration de la confiance dans l’action publique, par le fait de conforter la crédibilité de la parole présidentielle. Le lancement du FID témoigne aussi du respect et de la considération pour les citoyens. Car, le FID constitue un signal fort pour le chef de l’Etat, que le Gabon ne se limite naturellement pas à la capitale ou à quelques grands centres urbains. Et à travers ce geste, Ali Bongo Ondimba entend réduire la facture territoriale qui a eu tendance à s’accroître au Gabon ces dernières décennies, en apportant aux populations, les moyens nécessaires au développement de leur territoire ». D’un point de vue pratique, le DC souligne que le FID permettra de relever plus efficacement le double défi de l’approfondissement de la décentralisation et de l’intensification du développement économique local, cela, grâce à son approche pragmatique. Car, les projets locaux seront évalués et financés localement. Ce qui permettra de garantir le respect des priorités et des spécificités de chaque département. Avec un montant de 1 milliard FCFA pour chaque département, pour le DC, il s’agit d’un effort important pour cette mesure d’égalité territoriale. Par ailleurs, en confiant la charge de développer leur territoire aux acteurs locaux, l’Etat vise un processus de responsabilisation plus poussé de ces derniers. «Le FID est également révélateur d’un nouveau mode d’action publique. C’est l’une des manifestations du nouveau mode de gouvernance qu’Ali Bongo Ondimba entend implémenter au Gabon. C’est à dire, orienté vers le sens des priorités, le concret et l’efficacité.», souligne Brice Laccruche Alihanga. Et d’ajouter, « il n’est qu’un outil au service d’un objectif, un moyen permettant d’atteindre une fin. Laquelle fin est double en réalité : approfondir la décentralisation et accélérer le développement économique du pays tout en le répartissant mieux sur l’ensemble du territoire». Enfin, conclut-il : «Le FID a, en effet, vocation à soutenir les PME, les agriculteurs, les artisans et autres entrepreneurs dans chaque département du pays. il permettra donc également, comme le rappelle souvent le chef de l’Etat, d’offrir aux jeunes d’autres perspectives que celles d’avoir à quitter leur département d’origine pour venir travailler ou entreprendre dans la capitale ou les grandes métropoles urbaines». ]]>
Fonds d’initiative départementale : l’éclairage de Brice Laccruche Alihanga
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