Les 168 parlementaires nommés par le Comité de Transition pour la Restauration des institutions (CTRI) le 6 octobre dernier, devront consentir à se résoudre à faire sans certains privilèges. En effet, alors que la rentrée parlementaire se dessine, le CTRI a décidé de réduire les nombreuses primes dont on souvent bénéficié les parlementaires gabonais.
Au moment où le pays a une dette de 7500 milliards de FCFA selon le Chef de l’État Oligui Nguéma, des économies doivent être réalisées dans le plus grand intérêt des populations. Ce, dans le but d’assainir les Finances Publiques et réduire les charges de l’Etat. Le communiqué n°21 du CTRI:« Dans le souci constant de tendre vers un assainissement des finances publiques et une réduction des charges de l’Etat . Sont concernés : l’indemnité des parlementaires et leurs fonds politiques. Mais aussi, la suppression de la prime de transport du 17-Août, la réduction de moitié des indemnités des deux sessions parlementaires », souligne le communiqué.
De plus, le général Brice Oligui Nguema a d’ores et déjà « instruit l’Assemblée nationale et le Sénat d’élaborer un règlement financier fixant les ressources des deux chambres et leur emploi durant toute la période de la transition ». Une décision fortement saluée et applaudie par les populations au regard des bénéfices que celle-ci engrangera dans les caisses de l’Etat.
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