Acquérir un véhicule à moindre coût est devenu ces dernières années un véritable casse-tête chinois au Gabon à défaut d’en acheter auprès d’un particulier. Une situation qui fait suite à la décision prise en décembre 2014 par le gouvernement pour les véhicules âgés de 3 ans et plus, puis en 2016, cette mesure avait été allégée pour ceux âgés de 5, 6 ans et plus.
C’est dans ce cadre que la Fédération gabonaise des syndicats des transports et assimilés (Fegasta) a récemment sollicité l’intervention des nouvelles autorités en vue de la levée de ladite mesure. Celle-ci qui a d’ailleurs mis beaucoup de revendeurs gabonais au chômage mais également rendu difficile le développement du secteur de la vente de véhicules d’occasion.«Nous avons rappelé au président, conformément à la sous-région, nous avons pris un âge standard parce qu’actuellement le Sénégal et le Cameroun ont choisi 10 ans. Et c’est 10 ans que nous avons proposés au président de la République.
Car il y a beaucoup qui se retrouve avec 2 ou 3 millions et ne peuvent pas acheter un véhicule, si ce n’est que de 3e ou 4e main, or avec 3 millions vous avez la possibilité d’avoir une voiture de 2e main», a indiqué Albert Bernard Bongo Essono, le président de la Fegasta sur Radio Gabon.C’est donc un secteur qui échappe du coût aux entrepreneurs nationaux. «Il faut demander aux Gabonais de s’intéresser parce que c’est une création d’emploi qui relance l’économie. Nous avons demandé au président que des Gabonais puissent s’exercer dans cette activité d’importation de véhicules», a ajouté le président dudit syndicat. Selon lui, un espace de vente de véhicules d’occasion pourrait être aménagé au sein de la ZIS de NKOK.
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