Depuis sa prestation de serment, le Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema a décidé de réduire de façon significative le train de vie de l’État. Des mesures fortes ont donc aussitôt prises, notamment la dissolution du Haut-Commissariat Général de la République, la réduction des membres de la médiateur, du parlement mais surtout sa renonciation à son traitement lié au statut de Chef d’Etat.
Avec une dette évaluée selon le CTRI à plus de 7500 milliards de FCFA, le Gabon a besoin de se montrer résilient. Et cela passe inexorablement par une politique de restrictions budgétaires à tous les niveaux de l’administration publique, parapublique et privée. Bien que le nombre des ministres eussent été réduit, Raymond Ndong Sima doit pourtant conjuguer avec les nominations qui sont actuellement légion au sein de l’administration gabonaise.
Sur un tout autre plan, que dire de la commission nationale de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite ? En effet, entité mise en place pour lutter contre l’enrichissement illicite et les détournements au sein de l’administration publique, ladite commission ne semble pas jusqu’à présent produire les résultats escomptés. La corruption, le détournement des deniers publics, le blanchiment de capitaux, autant de maux qui gangrènent depuis plusieurs années déjà l’administration publique gabonaise.
À cet effet, il faudrait à tout prix que chacun rende des comptes. D’où cette interrogation légitime, les membres du gouvernement ont-ils déclaré leurs biens comme le mentionne la charte de la Transition ?
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