Dans une déclaration faite récemment, le “groupe de 41” partis de l’opposition a réagi à la décision de la Cour constitutionnelle portant sur la dissolution de l’Assemblée Nationale et au transfert des prérogatives de cette institution au Sénat. Les acteurs œuvrant pour la cause de l’opposition ont en effet donné leur point de vue face à cette résolution de la cour constitutionnelle qu’ils taxent d’insolite. Ils estiment que cette décision qui, en plus, a fait perdre au gouvernement toute sa légitimité et sa légalité, constitue un fait inédit dans la gouvernance de nos institutions depuis 1960. Plus loin, pour ces acteurs politiques, cette décision plonge le Gabon dans une impasse ouvrant la voie à une crise institutionnelle occasionnée par l’incompétence et l’amateurisme du régime en place. Tout en rappelant que la Constitution en vigueur prévoit que le gouvernement soit responsable à la fois devant le Président de la République et devant l’Assemblée Nationale et non devant le Sénat), le “groupe des 41” se demande si la Cour constitutionnelle a abrogé d’autorité, les dispositions de l’article 28 de la Loi fondamentale concernant la confiance accordée à un gouvernement par les honorables députés. Suite à ces événements, ce groupe de l’opposition propose à Ali Bongo de convoquer la classe politique, toutes tendances confondues, à une rencontre souveraine pour trouver, ensemble, les mécanismes de sortie définitive de cette crise multiforme et multisectorielle qui met en danger la paix sociale. Rédaction Focus News.]]>
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