C’est par le biais d’une décision rendue publique et signée du Ministre de l’éducation nationale , chargé de la formation civique, que l’information a été relayée. En effet, selon la décision Nº0005/MENFC, l’État n’aura plus à prendre en charge dès la rentrée scolaire prochaine, les frais de scolarité des élèves orientés en sixième au confessionnel ou au privé d’utilité publique suite aux vœux de leurs parents.
C’est une information qui était attendue par les acteurs éducatifs au regard des malentendus nés lors de la rentrée scolaire 2023-2024. Suite à la décision de la gratuité des frais d’inscription au sein des établissements scolaires publics et confessionnels, décidée par le Chef de l’État Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema, de nombreux parents d’élèves ont eu à manifester leur colère, dénonçant un deux poids deux mesures.
Selon la décision de Camélia Ntoutoume-Leclerq, ministre de l’éducation nationale, dans son article 7, ” tout parent émettant le vœu de voir son enfant être orienté dans un établissement confessionnel ou dans un établissement privé reconnu d’utilité publique , s’engage à payer personnellement la totalité des frais de scolarité ”. C’est donc dire ici que l’État entend désormais mettre les parents d’élèves face à leurs responsabilités bien que ces derniers dénoncent que leurs progénitures sont souvent orientées vers des établissements trop loin de leur zone d’habitations.
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