C’est l’un des objectifs poursuivis par le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, doter le Gabon d’institutions fortes capables de jouer un rôle salvateur dans la vie du pays, à la fois sur le plan politique, social et économique. Amorcée dès le ”Coup de libération” du 30 août dernier, la Transition est sur la bonne voie plus de 100 jours après. La restauration des institutions est la principale mission du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions.
En effet, les militaires ont décidé de reconstruire le Gabon sur la base des institutions qui soient conformes à la volonté du peuple et servent les intérêts des populations. Et non des institutions au service d’un groupuscule d’individus qui manipulent la Loi à leur guise. D’où l’initiative de tout mettre à plat avant de nommer de nouvelles personnalités à la tête des institutions telles que la Cour constitutionnelle, la Cour des comptes, et même au sein de l’administration publique gabonaise. Barack Obama l’avait lui-même dit il y a plusieurs années,” l’ Afrique a besoin des institutions Fortes”.
Des institutions capables de préserver et garantir la paix sociale, la sécurité des populations et le respect de leurs Droits. ”Les institutions sont la colonne vertébrale du social, elles sont ce qui lui confère forme et stabilité. Parce qu’elles sont partie intégrante de l’infrastructure du vivre ensemble, la question de leur succès et de leur échec représente l’un des problèmes fondamentaux de la philosophie sociale. Les institutions n’influencent pas seulement une part considérable des conditions dans lesquelles vivent les individus : nous sommes réellement, comme il a été maintes fois remarqué, confrontés à des institutions « du berceau jusqu’à la tombe ». Les institutions appartiennent également à ce qu’Axel Honneth a qualifié de « conditions intersubjectives de la réalisation individuelle de soi»”, indique par ailleurs Rahel Jaeggi.
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