Le quintuple homicide commis à Franceville, Chef lieu de la province du Haut-Ogooué par un compatriote de nationalité gabonaise non loin du pont de Saint hilaire n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre et de salive. En effet, il y a plus d’une semaine les membres d’une même famille avaient été retrouvés «décapités et démembrés».
Yannick Noah Belingui, 37 ans, qui aurait assassiné puis décapité les 4 membres de ladite famille, et 1 un autre qui a perdu la vie dans le ventre de la femme, avait été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche au terme d’une traque menée par plusieurs unités de forces de défense et de sécurité du Haut Ogooué. L’annonce de son arrestation a courroucé les familles des victimes et les populations qui ont aussitôt décidé de réclamer la ”peine de mort” pour l’assassin qui entre temps est passé aux aveux. Au cours de la conférence de presse qu’elle a organisée au cours du week-end écoulé, le ministre des NTIC et de la communication, porte-parole du gouvernement de la Transition, Laurence Ndong, est revenue sur la grogne autour de cette affaire.
Tandis que certains compatriotes s’insurgent contre le silence du gouvernement, selon Laurence Ndong, ” il ne revient pas au gouvernement de s’exprimer sur tout”. Estimant par ailleurs que la mise au point du procureur général près le tribunal de Franceville montre la position des pouvoirs publics déterminés à faire toute la lumière sur cette affaire qui continue de défrayer la chronique sur l’ensemble du territoire national. Pour le membre du gouvernement, il est intolérable que ce genre de drame soit vécu dans notre pays surtout en période de couvre-feu. Elle a renouvelé les vives condoléances du gouvernement et de l’État gabonais à l’endroit des familles des victimes tout en les rassurant que justice sera faite.
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